Sémio-Design des formes de vie.
Écrire les interactions, concevoir les mutations
La vie dans la planète est-elle cette histoire écrite par le hasard des interactions qui se produisent entre les existants biotiques et abiotiques, ou plutôt dans cette histoire de métamorphoses les premiers signes d’intervention humaine se manifestent-ils par la sélection non plus naturelle mais de plus en plus artificielle des espèces ? Le pouvoir d’action acquis au temps de l’Anthropocène nous conduit alors à considérer la place du bio-design et du sémio-design des formes de vie, à savoir de ces opérations effectuées par l’espèce humaine selon la conception des mutations et l’écriture des interactions.
Pour reconstruire cette archéologie du vivant et argumenter l’engendrement de l’altérité naturelle ou artificielle entre les générations, nous nous proposons de suivre le fil rouge de l’interaction alimentaire.