Page réservée au comité scientifique de sélection
I. Propositions
Vous trouverez ici les demandes d’intervention reçues pour le XXXVIe colloque d’Albi.
Les propositions rendues anonymes sont assignées aux collègues du comité scientifique de sélection composé par : Michel Arrivé (MA), Pierluigi Basso Fossali (PBF), Denis Bertrand (DB), Anne Beyaert-Geslin (ABG), Maria Giulia Dondero (MGD), Isabelle Klock-Fontanille (IKF) Odile Le Guern (OLG), Pierre Marillaud (PM).
Les membres disposent de neuf jours pour nous faire parvenir les évaluations : nous les attendons donc avant le 14 mai. Nous nous réservons un jour pour répondre aux participants ainsi que pour leur faire parvenir une lettre d’acceptation ou de refus, cette dernière sera motivée par vos observations synthétiques.
Une fois dans la page de vos dossiers il faudra :
1) Ajouter le numéro de la proposition que vous êtes en trains d’évaluer ; 2) écrire votre évaluation dans l’espace prévu ; et enfin 3) ajoutez un jugement synthétique selon le codage :
défavorable + / neutre ++ / favorable +++ / très favorable ++++
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MA PBF DB ABG MGD IKF OLG PM IDH AZ
Nous vous remercions d’avoir accepté de nous aider dans cette sélection des propositions.
II. Résultats des évaluations
Consultez les évaluations des propositions
| Propositions Albi 2015 | première évaluation | seconde évaluation | Résultat |
|---|---|---|---|
| Proposition n° 01 La durabilité du développement en situation de risque: enjeux politiques dans le discours du président français lors du sommet des maires pour le climat | Évaluation n° 01 *** 1. La proposition semble correspondre parfaitement à la thématique et aux objectifs définis par l’argumentaire. La situation d’énonciation (discours politique) en fait aussi tout l’intérêt. Nous souhaiterions seulement que le thème du climat ne fasse pas figure de prétexte (passe au second plan) à l’analyse d’un genre textuel, le discours politique. | Évaluation n° 01 **/*** | Acceptée |
| Proposition n° 02 Le fonctionnement des pratiques sémiotiques à travers le comportement des personnages dans À quoi rêvent les loups de Yasmina Khadra | Évaluation n° 02 Proposition d'une étude littéraire, centrée sur l'écriture de Yasmina Khadra, qui ne fait jamais référence, même indirectement, à la thématique du colloque ("Formes de vie et modes d'existence durables"). La démarche présentée, classiquement littéraire ("l’art et la simplicité d'une écriture simple") ne fait pas non plus référence à la sémiotique. Sauf à prévoir une session diplomatique dans le colloque pour des exposés hors problématique, cette proposition ne peut malheureusement être retenue. | Évaluation n° 02 */** | Acceptée avec réserve |
| Proposition n° 03 Langues en contact ou bi/plurilinguisme en contexte algérien ? Quel savoir pour quelle utilisation ? | Évaluation n° 03 * Le résumé ne présente aucun lien avec l'approche sémiotique ni, sauf erreur d'appréciation, avec l'un des axes du colloque. Il s'agit d'une recherche de nature socio-linguistique portant sur la maîtrise d'une langue étrangère, le français. | Évaluation n° 03 * | Refusée |
| Proposition n° 04 Les antagonismes et l’événement, leur continuité ininterrompue et leur langage | Evaluation n° 04 ++ Le titre même de cette communication définit le jeu entre antagonismes et évènements comme un jeu continu, donc durable. D'après le Petit Robert, l'événement c'est 1° " le fait auquel vient d'aboutir une situation", 2° " ce qui arrive et qui a quelque importance pour l'homme", quant à l'antagonisme, il est défini dans le même dictionnaire ainsi :1° "opposition fonctionnelle de deux muscles" ( les antagonistes), 2° "opposé, rival". En référence à l'opposition philosophique déterminisme VS contingence, l'événements apparaît alors comme présentant deux caractères contradictoires, tous deux déterminés par la loi de la permanence des antagonismes ou de la contradiction. Pour le démontrer, l'auteur de la communication se servira de deux œuvres littéraires, "La Peste" de Camus, et "Germinal" de Zola . Notons que le langage de l'événement, puisque de langage de l'événement on nous parle, dans " La peste" est prioritairement le discours indirect qui exprime un durable peu convaincant, celui de la monotonie et de la répétition, or , ce sera peut-être un des points de vue exprimés par l'auteur de ce résumé, le style indirect s'il ne supprime pas les antagonismes, les masque plus ou moins, les atténue. Ce ne sera pas le cas de "L'étranger" écrit au style direct, mais comme le héros semble n'avoir aucune sensibilité, il, s'ensuit pour le lecteur une sorte de malaise devant l'enchaînement froidement décrit des événements ( mais il ne sera pas question de cet autre roman de Camus ). Dans les romans de Zola, un événement , parfois banal, devient l'événement qui fait très souvent tout basculer. Les deux œuvres citées et l'analyse linguistique annoncée peuvent nous laisser penser que l'argumentation développée aura quelque rapport avec une sémiotique littéraire, même s'il apparaît nettement dans les dernières lignes du résumé que la priorité sera accordée à l'analyse linguistique et logico-sémantique. Avis favorable | Evaluation n° 04 ++ | Acceptée avec réserve |
| Proposition n° 05 La représentation de la société moderne à travers le comportement social des personnages dans L’Olympe des infortunes ” de Yasmina Khadra. | Évaluation n° 05 Résumé abondant et bien écrit. La documentation fournie sur le texte étudié – L’Olympe des infortunes de Yasmina Khadra – est parfaitement informative. Un esprit un peu malveillant s’étonnerait peut-être de voir l’analyse, déjà détaillée, se mettre en place avant que les procédures méthodologiques n’aient été formulées. Celles-ci n’apparaissent en effet, de façon peut-être un peu trop brève, qu’à l’extrême fin du résumé, sous la forme d’un § de 5 lignes. Mais ce n’est sans doute qu’une maladresse de présentation. Le rapporteur donne donc un avis nettement favorable à l’acceptation de cette communication. | Évaluation n° 05 +++ | Acceptée |
| Proposition n° 06 La foi comme forme de vie « durable » à l'époque contemporaine : Paradis : Foi (2012) de Ulrich Seidl | Évaluation n° 06 La foi comme forme de vie « durable » à l'époque contemporaine : Paradis : Foi (2012) de Ulrich Seidl Axe 5. La comparaison des formes de vie et la critique : Modes d’intégration culturelle de la « durabilité ». Domaine : Sémiotique des formes de vie Mots-Clés Évaluation : le résumé est bien argumenté ; il dessine des perspectives intéressantes à propos de la dialectique entre l’identité et la forme de vie, montrant ainsi la cohérence de la proposition par rapport au colloque. | Évaluation n° 06 *** | Acceptée |
| Proposition n° 07 Le catastrophisme dans le discours sur l’écologie. Étude d'un corpus de la presse écrite | Évaluation n° 07 Se situant à cheval de l’Axe 1 et axe 3, dans domaines de recherche, l’Analyse du discours et de l’argumentation et proposant comme champs d’application les études des discours (médiatiques) ainsi que des formations sémiotiques, le résumé, certes synthétique, est très lisible par ces indications précises concernant les axes, les domaines ainsi que les champs d’étude. Ce qui montre une parfaite intégration à la problématique du colloque. +++ | Évaluation n° 07 *** | Acceptée |
| Proposition n° 08 Le film documentaire, pour un mode de vie durable | Évaluation n° 08 Le film documentaire, pour un mode de vie durable Axe 1 Domaine : Sémiotique des formes de vie Évaluation : La thématique choisie ne peut qu’être très pertinente par rapport à l’appel à communications de cette année. Toutefois, le projet prééminent d’un film à réaliser et le renvoi plutôt vague à l’approche sémiotique peuvent alimenter quelques réserves par rapport à une évaluation qui reste, en tout cas, positive. | Évaluation n° 08 **/*** | Acceptée |
| Proposition n° 09 Les récits post-atomiques dans la BD, une banque d’images pour une mythologie iconographique de l’idéologie du durable. | Évaluation n° 09 Proposition très intéressante, fortement centrée sur la thématique du colloque, l'illustrant sur la base d'une approche concrète de corpus ("les récits post-atomiques dans la BD"). La proposition est également stimulante par la démarche annoncée (la "sémiotique situationnelle" et ses sept contextes), susceptible de donner lieu à une discussion théorique animée entre les différents courants sémiotiques. A retenir. | Évaluation n° 09 +++/++++ | Acceptée |
| Proposition n° 10 Anthropo-sémiotique pour une diplomatie du durable : le cas Sivens | Évaluation n° 10 ++++ Résumé mené avec rigueur : les sources méthodologiques sont mises en place avec précision, et reprises dans une biblio brève, mais bien informée. Pour cette étude Anthropo-sémiotique pour une diplomatie du durable c’est l’affaire du barrage de Siven qui a été retenue. Les sources événementielles sont clairement indiquées. Si la communication est à la hauteur du résumé, on peut s’attendre à un exposé au plus haut point intéressant. L’avis du rapporteur est pleinement favorable. | Évaluation n° 10 ++++ | Acceptée |
| Proposition n° 11 Les nouvelles contraintes liées aux modes de produire, consommer et recycler | Évaluation n° 11 +++ Peut-être un peu trop d’ambition dans cette étude, en espagnol, de socio-sémiotique qui s’appuie notamment sur les travaux de Landowski. Car en partant de la campagne publicitaire « Marca Peru » – dont il serait utile de donner rapidement un ou deux témoignages – l’auteur(e ?) vise à décrire l’entier du paysage social du Pérou d’aujourd’hui. Mais la fin du résumé, avec sa description de la « resémantisation du discours colonial », est extrêmement intéressante. L’avis du rapporteur est donc favorable. | Évaluation n° 11 +++ | Acceptée |
| Proposition n° 12 Le design dans la gestion de la communication du risque | Évaluation n° 12 +++ Le design dans la gestion de la communication du risque La proposition est clairement articulée et associée à une bibliographie adéquate. Elle entre bien dans le thème du colloque. L’intervention s’inscrit dans les théories du design et la sémiotique n’est mentionnée que comme un argument d’autorité. Il faudrait l’introduire dans la communication afin d’assurer le dialogue interdisciplinaire. L’évaluation est favorable. | Évaluation n° 12 +++ | Acceptée |
| Proposition n° 13 Du bon usage de la fin du monde chez deux écrivains latins | Proposition n° 13 "Du bon usage de la fin du monde chez deux écrivains latins" Évaluation n° 13 ** Si la thématique choisie entre tout à fait dans celle du colloque, l’approche méthodologique semble, quant à elle, fort peu sémiotique. L’avis de l’évaluateur est favorable, mais suggère au communicant d’une part de dépasser ce point de vue centré sur le passé pour en montrer le caractère transversal, et d’autre part de développer l’approche sémiotique. | Évaluation n° 13 **/*** | Acceptée |
| Proposition n° 14 Éthiques durables, vies exemplaires : l’hagiographie à la rescousse du vivant chez Patrick Chamoiseau | Évaluation n° 14 Cette étude de l’ « hagiographie écologique chamoisienne » est présentée par un résumé très séduisant : l’auteur(e ?) connaît évidemment de façon parfaite l’œuvre étudiée, et la compare de façon pertinente à d’autres textes. La qualification de l’œuvre comme une sorte de Légende dorée écologique paraît particulièrement pertinente. C’est tout au plus si, tant dans le texte du résumé que dans les références bibliographiques (pour la plupart de fiction) on peut regretter une présence seulement discrète des données théoriques et méthodologiques. Mais la communication donnera à l’auteur(e ?) le loisir de préciser ses positions. On a compris que le rapporteur est pleinement favorable. | Évaluation n° 14 *** | Acceptée |
| Proposition n° 15 Analyse sémiotique de L’Homme qui plantait des arbres de Jean Giono, et un poème de Malek-Al-Soarayé Bahar : deux modèles littéraires franco-persans de formes de vie et mode d’existence ‘’durables‘’ | Évaluation n° 15 *** La thématique choisie rencontre la thématique du colloque, les œuvres retenues semblent permettre la transversalité et la transculturalité préconisées dans l’argumentaire du colloque. En revanche, l’évaluateur s’interroge sur la pertinence de la généralisation annoncée à partir de seulement deux œuvres appartenant à deux cultures très différentes. Avis favorable. | Évaluation n° 15 *** | Acceptée |
| Proposition n° 16 Alteridad y projimidad: para una semiótica del cuidado | Proposition n° 16 Évaluation synthétique : **** Évaluation n° 16 Proposition fort originale qui, partant d'un fait divers argentin (l'attribution de droits "humains" à une femelle orang-outang enfermée dans un zoo, ouvre à une réflexion sémiotique générale très pertinente et en lien fort avec la thématique du colloque. | Évaluation n° 16 **** | Acceptée |
| Proposition n° 17 La durabilité en lumière : usages et contraintes de la « réduction de l’éclairage public » | Évaluation n° 17 * / ** La thématique proposée (l’éclairage public) s’intègre tout à fait dans la thématique générale du colloque. En revanche, il n’y aucune problématique. L’évaluateur est partagé : certes, le sujet est original (l’éclairage public), mais l’absence de problématisation et l’absence précision quant au contenu de l‘analyse quantitative et qualitative annoncée ne permettent pas de dire si la communication apportera une contribution à la thématique du colloque. Avis mitigé. | Évaluation n° 17 * */ *** | Acceptée avec réserve |
| Proposition n° 18 Art « socio-écologique » et extinction du signifiant : les paradoxes du durable | Évaluation n° 18 *** La proposition concerne le rapport de l’art contemporain à l’environnement sociétal et naturel : comment il établit de nouvelles relations avec l’environnement jusqu’à devenir lui-même forme de vie. La proposition est conforme aux attentes formulées par l’argumentaire, mais gagnerait à distinguer plus nettement l’art et le discours sur l’art. | Évaluation n° 18 ***/**** | Acceptée |
| Proposition n° 19 La durée acoustique Phénoméno-technique ou sémio-technique ? | Evaluation n° 19 +++ L'auteur de cette proposition de communication a choisi très clairement l'axe 5 de l'argumentaire, et, en référence à Bachelard ( Le rationalisme appliqué), se pose la question de savoir si une phénoméno-technique, telle que la définit Bachelard, ne peut en fait être considérée comme une sémio-technique. S'il en était ainsi, la sémio-technique ne réduirait pas le savoir scientifique à des données logiques abstraites ( comme ce fut souvent le cas chez les positivistes). Pour Bachelard, notons que chaque science doit être considérée dans son rapport avec l'histoire, les techniques, voire la philosophie, etc., qui tantôt accélèrent, tantôt freinent l'évolution du savoir. Le deuxième philosophe cité est Husserl, qui est à l'origine du courant phénoménologique avec lequel la sémiotique a des rapports de plus en plus étroits. Cependant, la phénoménologie "husserlienne" a gardé un caractère idéaliste ( ce que lui reprocha particulièrement l'existentialisme ) en contradiction aussi bien avec Bachelard qu'avec le courant actuel de la phénoménologie. En revanche, le concept d'intentionnalité emprunté à Brentano par Husserl, est devenu la pierre angulaire de l'évolution de la sémiotique contemporaine, et en ce sens le commentaire sur une expérience de physique acoustique présente un réel intérêt car elle conduit l'auteur de cette communication à se demander si l'opposition entre l'observation et la production d'un phénomène ne déboucherait pas sur deux sémiotiques distinctes, l'une intéressée à l'expérience d'un sujet passif, l'autre aux pratiques d'un sujet actif. Nous voyons bien là où l'auteur du résumé veut en venir, encore aurait-il pu préciser ce qu'il entend par "sujet actif" (sujet du faire ?) et sujet passif ( sujet de l'être ?), car, très naïvement, nous pourrions lui faire remarquer qu'observer est une activité, et que toute observation a un impact sur l'objet observé . Mais loin de vouloir faire une mauvaise querelle à notre auteur anonyme, nous apprécions la pertinence de son analyse qui débouche sur un problème qui devient d'une importance capitale aujourd'hui, celui des rapports de l'homme avec la machine, car c'est ainsi que nous comprenons la subjectivité des énonciataires construite par la machine-destinateur. La phénoménologie transcendantale de Husserl définissait le domaine des opérations pré-catégorielles, or si les micro-temps du contrôleur, comme il est écrit dans le texte, sont interdits à l'expérience directe, ils ne font pas part(ie ?) du "monde de la vie"(Lebenswelt) originaire . Or Husserl était très pessimiste, et, dans " La crise des sciences européennes et de la philosophie", en référence aux Grecs de l'Antiquité, il exprimait l'idée que l'homme devait faire un retour sur lui-même pour retrouver ce qu'il appelait sa subjectivité anteprédicative et précatégoriale vivante pour pouvoir s'ouvrir à la compréhension du monde . Ce discours n'est plus d'actualité chez les sémioticiens d'aujourd'hui, qui se sont glissés dans les sillages de Saussure et Hjelmslev, et le fait que le micro-contrôleur dans l'expérience décrite, en transfèrant au sujet des valeurs modales sur les deux plans, épistémique et déontique produise la subjectivité à la fois au niveau de l'être et du faire, permet de conclure que l'opposition qui s'impose à premier abord entre l'acte d'observer et celui de produire un phénomène, ne génère pas deux sémiotiques. Avis très favorable . | Evaluation n° 19 */** | Acceptée avec réserve |
| Proposition n° 20 Titre à préciser | Évaluation n° 20 +++ (titre ?) Le résumé est très informé et se fonde sur un terrain précis en rapport avec le thème. L’apport à la question semble donc important. Il faudra bien structurer l’intervention et s’efforcer d’y introduire la sémiotique afin d’assurer le dialogue interdisciplinaire. L’évaluation est favorable. | Évaluation n° 20 +++ | Acceptée |
| Proposition n° 21 Introduzione alla micro-ontologia. Per un’analisi degli spazi conflittuali | Évaluation n° 21 **** Évaluation n° 21 La proposta é perfettamente in accordo con l’asse 5. Riferimenti pertinenti e problematica importante, buona argomentazione. | Évaluation n° 21 ***/**** | Acceptée |
| Proposition n° 22 Objet comme support de la manifestation de la forme de vie «durable» : cas du packaging des produits alimentaires | Évaluation n° 22 Se situant dans l’axe consacré aux objets, l’étude proposée est tout à fait pertinent avec la problématique abordée par le colloque. Par la méthodologie déclarée, celle de l’École de Paris, elle souhaité contribuer à un développement d’une sémiotique des objets avec une attention particulière au packaging et aux formes de vie qui dérivent par la convergence vers le durable. +++ | Évaluation n° 22 *** | Acceptée |
| Proposition n° 23 Le discours de la catastrophe : pseudo-science et boucs émissaires | Évaluation n° 23 **** Excellente proposition sur le problème de l’anticipation des catastrophes – les tremblements de terre ici – et, plus largement, sur la question prospective en sémiotique, entre rationalité scientifique, rationalité mythique et phénomènes médiatiques. Le descriptif du projet, original, bien informé, bien argumenté, bien écrit, laisse attendre de riches développements sur la question des formes de vie durables. A retenir absolument. | Évaluation n° 23 ***/**** | Acceptée |
| Proposition n° 24 Des modes d’interaction aux modes de vie durables : la stratégie performative des ONG sur le web | Évaluation n° 24 **** La proposition concerne les interactions énonciatives entre des organismes investis d’une certaine autorité morale comme les ONG et des usagers du web. Elle examine comment se construit l’ethos de l’ONG et comment sont reçues par les usagers les valeurs qu’elle véhicule et les stratégies qu’elle propose. La proposition correspond bien par l’identité des interlocuteurs engagés dans cette interaction et la nature des échanges qu’elle suppose au programme fixé par l’argumentaire. | Évaluation n° 24 *** Une proposition originale proposant une étude à la fois de discours légitimants et performatifs (ceux des ONG, comme instance énonciative légitimée), ainsi que de pratiques (celles des usagers, aussi co-énonciateurs), et de la médiation du numérique (le web). C’est plus précisément l’interaction entre les stratégies performatives des ONG qui mettent en rapport l’action de l’usager dans l’espace numérique avec sa concrétisation dans la vie quotidienne, qui constituera le cœur de la communication. La communication proposée correspond à la fois à la thématique du colloque, et l’approche méthodologique, en l’occurrence une approche sémiotique, est clairement annoncée. Avis tout à fait favorable. | Acceptée |
| Proposition n° 25 « Nouvelles » contraintes axiologiques pour bien vivre à long terme | Évaluation n° 25 +++ Parfaitement inscrite dans la problématique du colloque, et transversale à ses différents axes, la proposition porte sur le problème d’une « information durable » susceptible de transcender les aléas temporels des pratiques et des événements. Cela conduit l’auteur à l’hypothèse d’une redéfinition des paramètres axiologiques de l’information. La proposition est très intéressante, quoique un peu abstraite et peut-être exagérément complexe. Elle mériterait d’être illustrée et d’assumer des visées opérationnelles. A retenir. | Évaluation n° 25 +++ | Acceptée |
| Proposition n° 26 Formes de vie dans un récit de voyage | Évaluation n° 26 * Hors sujet. Le récit de voyage n’est pas envisagé selon la problématique proposée par l’argumentaire. | Évaluation n° 26 */** | Refusée |
| Proposition n° 27 A. P. Tchékhov : l’étude de la sémantique du concept de jardin | Evaluation n° 27 +++ Si les "jardiniers", machinistes chargés du "côté jardin" à la Comédie Française ont, d'une manière générale, un rôle aussi important que ceux du "côté cour", il apparaît dans la proposition qui nous est faite que c'est l'importance, non pas du "côté jardin", mais du jardin lui-même qui est retenue par l'auteur du résumé, et il est vrai que si le jardin joue souvent un rôle important dans les pièces de Tchékhov, il joue souvent ce même rôle dans ses "Récits". Nous avons compris qu'il sera question des intertextes des œuvres de Tchékhov plus ou moins présents dans ses récits et pièces, si c'est ce sens qu'il faut donner à " intertextualité interne". Il est incontestable que le thème du jardin, du parc, voire du monde végétale est récurrent chez Tchékhov. "La Cerisaie" ne pouvait pas ne pas être évoquée ; les autres textes cités sont également légitimement signalés, mais on aurait aimé que nous soient données des précisions sur la méthode utilisée, même si le terme "sémantique de …" apporte un peu de lumière sur le processus mis en œuvre . Nous supposons qu'il ne s'agira pas de la construction d'un champ morphosémantique, ni d'un champ simplement sémantique, mais par le biais de l'intertextualité, de la fonction du "jardin" dans les différentes œuvres citées. Il est vrai que le mot "jardin" ouvre la pièce, en quelque sorte, puisqu'il est le premier mot de la première didascalie de "La Cerisaie" : " Un jardin dans la propriété de Jeltoukhine, une maison avec une terrasse…etc.". Nous espérons que l'auteur de la communication n'oubliera pas le texte "écologique avant la lettre" développé par Krouchtchev dans la scène VII de l'acte I . L'importance du jardin sera peut-être mise en parallèle avec celle de la maison, de la tradition, etc. car chez Tchékhov les éléments dramatiques et les éléments insignifiants sont souvent ( et même presque toujours) mis sur le même plan. Le docteur Tchékhov, le scientifique Tchékhov, savait regarder, observer le monde , et il pensait " Qu'il n'y a pas besoin de sujet. La vie ne connaît pas de sujet, dans la vie tout est mélangé, le profond et l'insignifiant, le précieux et le ridicule" ( Tchekhov de Nina Gourfinkel, Seghers, Paris, 1966). Bien sûr, dans un XXIe siècle d'hypermarchés, d'hyper consommation et d'hyperdiscours, la perte de la propriété la Cerisaie par Lioubov Andreevna pourrait arracher des larmes à tous les possédants spectateurs de la pièce, mais nous espérons que l'auteur de cette communication n'oubliera pas l'humour et l'ironie de l'un des très grands auteurs de la littérature mondiale, lui qui affirmait dans sa correspondance que la Cerisaie était une comédie gaie…Bien des metteurs en scène devrait lire ou relire cette correspondance ! La Cerisaie, une fois les arbres coupés se transformera en petits jardins sur lesquels on construira des datchas, c'est-à-dire des résidences de campagne entourées de jardins.… Le jardin garde donc une certaine place dans la dernière pièce de l'humaniste et athée docteur Tchekhov… Quant au mot "jardin", premier mot de la première didascalie de l'acte I, il occupe de nouveau une position syntaxique qui le met en valeur puisqu'il est le dernier mot de la dernière didascalie de la pièce . Firs, le vieux valet de 87 ans, désormais seul, vient de s'étendre dans la pièce qu'on continue à appeler "La chambre d'enfants", c'est-à-dire dans le même décor que celui de l'acte premier, mais les meubles sont entassés dans un coin, il n'y a plus de rideaux, plus de tableaux accrochés aux mur, on est dans un semi-vide qui est fait penser à une transition vers le néant. Or le texte de cette dernière didascalie met le mot "jardin" en clôture de la pièce, juste avant le mot rideau : "Il reste couché, immobile. On entend au loin, comme venant du ciel, le son d'une corde qui se rompt, un son qui meurt tristement. Le silence s'installe, et on n'entend plus que les lointains coups de hache sur le bois, au fond du jardin. RIDEAU " Comment ne pas traiter du "jardin chez Tchékhov" quand on constate que la plus célèbre de ses pièces commence et finit par le mot "jardin" ? Avis très favorable. | Evaluation n° 27 +/++ | Acceptée avec réserve |
| Proposition n° 28 Les formes de vie sont-elles vivantes ? Réflexions sur la fonction de réplication des formes de vie sémiotiques | Évaluation n° 28 **** Approche intéressante et originale des formes de vie par la mémétique. | Évaluation n° 28 Évaluation synthétique : **/*** | Acceptée |
| Proposition n° 29 Diete e sostenibilità ambientale | Évaluation n° 29 ** La tematica é interessante ma la bibliografia molto ristretta. La questione della relazione tra mode del nutrimento e sostenibilità ambientale deve essere sviluppato prendendo in considerazione anche altre « voci », altre prospettive. Si consiglia dunque vivamente all’autore di arricchire i riferimenti, e di riproporre un altro abstract | Évaluation n° 29 *** | Acceptée |
| Proposition n° 30 La redondance discursive et la performativité de l’espace médiatique contemporain: constantes et variables | Évaluation n° 30 * La proposition vise à décrire un phénomène, celui de la redondance discursive et de la performativité dans les médias. Outre la non-définition et limitation du corpus étudié, cette proposition étend d’une manière fort vague la notion de redondance et aussi celle de performativité, oubliant, entre autres, la pertinence des phénomènes si répandus dans les médias dus à la fonction phatique jakobsonienne. Cela dit, on cherche en vain un lien, fût-il ténu, avec l’une des thématiques du colloque et la mobilisation d’une analyse sémiotique, même élémentaire. Ces manques et ces écarts conduisent malheureusement à refuser cette proposition. | Évaluation n° 30 ** | Acceptée avec réserve |
| Proposition n° 31 Titre du résumé: Une approche anthropo-sémiotique sur la restauration écologique: Essai d'une sémiotique environnementale | Évaluation n° 31 Évaluation synthétique : **** Évaluation Cette proposition entre de plain pied dans la thématique du colloque, s'attachant à analyser sémiotiquement le produit et le processus de la restauration écologique, qui conjoint les termes opposés du naturel et de l'artificiel, s'apparentant, dit l'auteur, à la contrefaçon d'art. Des exemples concrets seront apportés, dont celui de la rivière historique de Séoul. Une seule réserve: comment faire tenir ce contenu considérable dans les limites imparties au temps d'une communication? | Évaluation n° 31 **** | Acceptée |
| Proposition n° 32 Après une mise en question de l’immanence | Évaluation n° 32 Évaluation synthétique : ***/**** L’intervention se propose d’articuler l’immanence et la question du durable. Dépassant les limites du langage pour s’ouvrir aux pratiques et à l’environnement, la problématique du XXXVIe colloque pose en question l’horizon rassurant de la sémiotique du langage. Nous pouvons reconduire cette confrontation entre langage et réalité mondaine et sociale à une seule et même question : l’immanence. L’intervention est prévue dans une séance de présentation des trois volumes sur l’immanence édités par la revue Tópicos del Seminario publiés entre 2014 et 2015. : Vol. 31/I, “Las razones de la inmanencia”, Vol. 32/II, “La inmanencia absoluta y sus divergencias”, Vol. 33/III, “Las estrategias de la inmanencia”. | Évaluation n° 32 ***/**** | Acceptée |
| Proposition n° 33 Durabilité et mutation en espace urbain. Modalité temporelles et éthiques dans les inscriptions urbaines de la ville | Évaluation n° 33 +++ Durabilité et mutation en espace urbain. Modalité temporelles et éthiques dans les inscriptions urbaines de la ville Axe(s), Domaine(s), Application(s) et mots-clés Une coquille dans le titre (« modalités »). Le résumé démarre d’un cadre théorique dense et actuel. La série des questions à la fin montre que la proposition relève d’un projet de recherche plus vaste. Présence d’une réflexion critique par rapport au titre du colloque. Avis favorable. | Évaluation n° 33 ++/+++ | Acceptée |
| Proposition n° 34 Le «faulty» comme forme de vie : au risque du solutionnisme | Évaluation n° 34 ++ Le « faulty » comme forme de vie : au risque du solutionnisme Axe, mots-clés La proposition semble exemplifier un passage entre des formes antinomiques de la culture contemporaine : les déchets et la technologie superfétatoire. L’écologie (recyclage, etc.) et le solutionnisme ne sont pas sur le même plan, même si l’argumentation semble parfois mêler les indices. Le rôle heuristique de la sémiotique n’est pas encore clair, mais la richesse des arguments peut bien mériter un avis favorable, bien que avec quelques réserves. | Évaluation n° 34 +++ | Acceptée |
| Proposition n° 35 L’instabilité du concept de nature dans le texte fondateur du développement durable, Notre avenir à tous | Évaluation n° 35 Évaluation synthétique : *** Bonne proposition, important sujet d’exploration pour la sémiotique qui n’a jamais véritablement contribué à la question du droit. | Évaluation n° 35 +++ | Acceptée |
| Proposition n° 36 Routes, parcours, “self-mappings” et espaces urbains. Analyse des pratiques d'auto-cartographie avec des applications d’appareils mobiles: un outil possible pour la recherche en ethno-sémiotique? | Évaluation n° 36 + Routes, parcours, “self-mappings” et espaces urbains. Analyse des pratiques d'autocartographie avec des applications d’appareils mobiles: un outil possible pour la recherche en ethno-sémiotique? Le résumé est clair et bien problématisé mais le cadre théorique n’est pas mentionné. Aucune bibliographie n’est indiquée. L’apport de la sémiotique n’est pas mentionné et pourrait n’être qu’un argument d’autorité. Le rapport au thème du colloque n’apparait pas. Pour ces différentes raisons, l’évaluation est défavorable. | Évaluation n° 36 +/++ | Acceptée avec réserve |
| Proposition n° 37 La médiation socio-sémiotique quant aux pratiques sportives des femmes musulmanes iraniennes à l’échelle nationale et internationale | Proposition n° 37 Évaluation synthétique : Cette proposition entre pleinement dans l’un des axes suggérés par le colloque; - malheureusement, la langue utilisée, très fautive, brouille quelquefois considérablement la compréhension du résumé; - les références théoriques touchent à la sémiotique, même si elles s’entrecroisent de manière peu cohérente et lisible; - on ne saisit pas les résultats clairs de l’analyse quant à la résolution du problème posé. | Evaluation n° 37 ++ "La médiation socio-sémiotique quant aux pratiques sportives des femmes musulmanes iraniennes à l'échelle nationale et internationale." L'auteur de ce résumé pose d'entrée, sous une forme plus alambiquée que la nôtre, le statut de la non-liberté de la femme dans le monde iranien, disons dans le monde musulman, qu'il soit chiite ou sunnite. Les conséquences de ce "devoir porter le hijab" par force, et non par simple devoir en fonction d'une morale personnelle, pose le problème à notre avis, non au niveau de la pratique du sport par les femmes en Iran, mais à celui de la liberté de la femme par rapport à celle de l'homme. Sur le plan sémiotique, une analyse des objets sémiotiques hijab, voile, etc., déboucherait sans doute sur des positions contradictoires des sujets du faire, mais ne règlerait en rien le problème posé. Les "mesures gouvernementales et internationales " auxquelles l'auteur de la communication fait allusion dans le deuxième paragraphe, même si elles étaient prises en faveurs des femmes voulant pratiquer du sport, ne résoudraient pas, elles non-plus le problème, car ce sont d'une part l'analyse du rapport entre la religion et l'Etat en Iran, et par voie de conséquences, dans toutes les nations de la planète, d'autre part l'analyse du rapport de la femme à la religion dans les cultes musulmans ( mais le problème s'est posé et se pose encore dans d'autres religions ) qui pourraient déboucher sur des solutions positives, voire sur une solution universelle. "L'espace public est un lieu d'échange culturel" Oui certes, mais c'est devrait être en place de est qu'il faudrait écrire, car ce n'est pas le cas sous les dictatures, qu'elles soient politiques ou religieuses. Mais trêve de commentaires, nul doute que cet exposé sera intéressant à plus d'un titre, et que ce sera un devoir de l'écouter dans un monde où le statut de l'homme reste très dominateur par rapport à celui de la femme, et pas seulement dans les pays où domine la religion musulmane. L'approche sémiotique annoncée du problème est conforme à l'argumentaire (appel à communication), et la mise en regard d'une codification naturelle et d'une codification socioculturelle dévoilera inévitablement l'enjeu de cette réflexion. Avis favorable. | Acceptée |